jipé a écrit :L'Eclair a écrit :...
C'est pas l'Irrintzina à Bayonne ?
Possible, franchement je ne sais pas
L'irrintzina c'est à Aguilera

Modérateur : Modérateurs
jipé a écrit :L'Eclair a écrit :...
C'est pas l'Irrintzina à Bayonne ?
Possible, franchement je ne sais pas
winnetou a écrit :jipé a écrit :L'Eclair a écrit :...
C'est pas l'Irrintzina à Bayonne ?
Possible, franchement je ne sais pas
L'irrintzina c'est à Aguilera
mat6483 a écrit :Je crois que c'est beth ceü de Pau à Bayonne.
LOLISAM a écrit :Je te rejoins sur ces points.
Notre Hameau, même plein, manque singulièrement d’âme. Les choses s’améliorent et l’identité locale se renforce, mais l’ambiance ne sert pas encore de catalyseur pour renforcer l’esprit de fierté et de combat de nos joueurs. Certes le chauvinisme et le manque flagrant d’objectivité de certains publics peuvent énerver (moi le premier). Malgré tout je serais satisfait si notre équipe pouvait évoluer dans un stade bruyant et soutenant aveuglément son XV vert et blanc, mettant une pression permanente sur les arbitres, vociférant à la moindre suspicion de faute adverse, et surtout poussant nos joueurs dans les temps faibles et pas uniquement lorsqu’on gagne de 20 points.
Je trouve cela pénible dans les autres stades mais force est de constater que ce soutien fait du bien aux joueurs, et peut indirectement avoir un impact sur l’adversaire comme sur le corps arbitral.
Quel joueur ne craint pas de se présenter à Toulon, Castres, La Rochelle, Clermont, Perpignan, et maintenant Bayonne ? Pourquoi ces « bayonnais » sont-ils transfigurés lorsqu’ils jouent à Jean Dauger (et ça m’irrite fortement de le reconnaître) ?
Nos joueurs sont arbitrés comme une petite équipe, mais notre public les soutient aussi comme une petite équipe. On sent très bien le doute s’installer dans les tribunes au moindre temps faible; et ça les joueurs le ressentent aussi.
Le plus dur, c’est quand on sent bien que le public vient « voir » l’adversaire plutôt qu’il ne vient soutenir nos joueurs. L’exemple le plus flagrant est quand on accueille Toulouse. Je ne suis pas sûr que l’accueil des Toulousains à Bayonne ne soit pas franchement hostile. Chez nous on préfère leur faire signer des autographes.
Bref, nous avons beaucoup de progrès à faire de ce côté là.
J’entends déjà : « je préfère un public averti et respectueux que des abrutis vociférant des insanités ! ». Ce serait mieux pour l’image « politique » du club, c’est sûr. Mais est-ce vraiment ce dont nos joueurs ont besoin pour se transcender en ce moment ?…
Brusquet a écrit :Lhèu que l'avetz dejà vist a passar... Un bel éclairage sur la politique culturelle du club, la présence de la langue locale dans les travées, bref la particularité béarnaise telle qu'elle se vit à la Section — comme, j'espère, dans d'autres stades de Gascogne. C'est la rencontre entre la Communication bien pensée du club et une réalité spontanée qui perdure depuis longtemps, et j'espère pour longtemps, à condition qu'on en prenne soin : tellement plus facile de passer "Les Yeux d'Émilie" à la sono que d'oser entonner un Beth cèu de Pau (j'en ai pourtant entendu de si vibrants dans les tribunes de mon enfance). Ce qui est sûr, c'est qu'il y a quelques décennies, on n'aurait certainement pas eu envie de mettre cet aspect en avant, de revendiquer la langue de manière si ouverte. La honte d'hier s'en est allée en grande partie, mais le béarnais a perdu de nombreux adeptes, fauchés par le temps. À nous, générations actuelles de prendre le relais ! Laissons de côté les querelles sur l'orthographe (lenga nosta = lengue nouste) et essayons de réapprendre quelques mots de nos anciens qui diront mieux que tous les discours combien on aime ce pays et le jeu qui le représente.
https://www.youtube.com/watch?v=jPE9nIY ... LL&index=1
RUGBÍ PAU – VANNES : La cultura au còr de la mesclanha
Qu’avom lo gran plaser d’estar presents au Hamèu per un match enter Pau e Vannes, on gahèm lo parat d’entervistar au director Pierre Lahore, au jogaire Lucas Rey e a tot un hèish de suportèrs, qui cantèn en biarnés.... e en breton !
RUGBY PAU – VANNES : La culture au cœur de la mêlée
Nous avons eu le grand plaisir d’être présents au Hameau pour un match entre Pau et Vannes, où l’occasion fut saisie d’interviewer le directeur Pierre Lahore, le joueur Lucas Rey et tout une troupe de supporters qui ont chanté en béarnais... et en breton !
Une précision quand même sur la Honhada = hougnade, et sur le verbe à l'infinitif "honhar !" dont on a fait notre cri de ralliement — l'explication linguistique est disponible sur https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Honhada :
Le verbe béarnais « honhar » signifie « pousser, enfoncer, bousculer, tasser ou bourrer ». Quand les avants s'affrontent en mêlée fermée, pour encourager son équipe à enfoncer l'adversaire, le public palois a coutume de scander « Ho-nhar ! Ho-nhar ! [Hou-gnà] », ou encore de crier « Hohnar que cau ! [Hougnà qué caou] » (= il faut enfoncer, il faut pousser fort). De ce verbe est dérivé le nom féminin « honhada », présent dans l'expression « dar ua honhada [dà ue hougnade] », qui signifie « donner une bourrade, donner un coup de boutoir, bousculer ». Le participe du verbe a produit aussi le nom masculin « un honhat [û hougnat] » qui signifie « un heurt, un coup de tête ». De même, « un honhaire [û hougnàyre] » est un homme qui pousse les autres à bout, un excitateur8. (« Honha Section ! » (= Pousse, Section !) est devenue une formule consacrée dans la communication du club pour donner un tour béarnais à l'expression plus commune « Allez Section ! ».)
Brusquet a écrit :Lhèu que l'avetz dejà vist a passar... Un bel éclairage sur la politique culturelle du club, la présence de la langue locale dans les travées, bref la particularité béarnaise telle qu'elle se vit à la Section — comme, j'espère, dans d'autres stades de Gascogne. C'est la rencontre entre la Communication bien pensée du club et une réalité spontanée qui perdure depuis longtemps, et j'espère pour longtemps, à condition qu'on en prenne soin : tellement plus facile de passer "Les Yeux d'Émilie" à la sono que d'oser entonner un Beth cèu de Pau (j'en ai pourtant entendu de si vibrants dans les tribunes de mon enfance). Ce qui est sûr, c'est qu'il y a quelques décennies, on n'aurait certainement pas eu envie de mettre cet aspect en avant, de revendiquer la langue de manière si ouverte. La honte d'hier s'en est allée en grande partie, mais le béarnais a perdu de nombreux adeptes, fauchés par le temps. À nous, générations actuelles de prendre le relais ! Laissons de côté les querelles sur l'orthographe (lenga nosta = lengue nouste) et essayons de réapprendre quelques mots de nos anciens qui diront mieux que tous les discours combien on aime ce pays et le jeu qui le représente.
https://www.youtube.com/watch?v=jPE9nIY ... LL&index=1
RUGBÍ PAU – VANNES : La cultura au còr de la mesclanha
Qu’avom lo gran plaser d’estar presents au Hamèu per un match enter Pau e Vannes, on gahèm lo parat d’entervistar au director Pierre Lahore, au jogaire Lucas Rey e a tot un hèish de suportèrs, qui cantèn en biarnés.... e en breton !
RUGBY PAU – VANNES : La culture au cœur de la mêlée
Nous avons eu le grand plaisir d’être présents au Hameau pour un match entre Pau et Vannes, où l’occasion fut saisie d’interviewer le directeur Pierre Lahore, le joueur Lucas Rey et tout une troupe de supporters qui ont chanté en béarnais... et en breton !
Une précision quand même sur la Honhada = hougnade, et sur le verbe à l'infinitif "honhar !" dont on a fait notre cri de ralliement — l'explication linguistique est disponible sur https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Honhada :
Le verbe béarnais « honhar » signifie « pousser, enfoncer, bousculer, tasser ou bourrer ». Quand les avants s'affrontent en mêlée fermée, pour encourager son équipe à enfoncer l'adversaire, le public palois a coutume de scander « Ho-nhar ! Ho-nhar ! [Hou-gnà] », ou encore de crier « Hohnar que cau ! [Hougnà qué caou] » (= il faut enfoncer, il faut pousser fort). De ce verbe est dérivé le nom féminin « honhada », présent dans l'expression « dar ua honhada [dà ue hougnade] », qui signifie « donner une bourrade, donner un coup de boutoir, bousculer ». Le participe du verbe a produit aussi le nom masculin « un honhat [û hougnat] » qui signifie « un heurt, un coup de tête ». De même, « un honhaire [û hougnàyre] » est un homme qui pousse les autres à bout, un excitateur8. (« Honha Section ! » (= Pousse, Section !) est devenue une formule consacrée dans la communication du club pour donner un tour béarnais à l'expression plus commune « Allez Section ! ».)
Charnègue a écrit :Cela fait plaisir de voir la langue mise un peu plus en avant dans ce club, et ces cantèras bien remplies ! Et le club n'en fait pas spécialement écho, mais chaque match au Hameau est commenté par Ràdio País, en gascon ! Entre "còp de pè a palomas", "juntadas" e autres termes, ça apporte un côté imagé
Jako de Pau a écrit :Quand on en parle plus, c’est que cela va. Il en aura fallu du temps pour l’intégrer mais il semble bien que notre préposé à la sauna ait fini cette saison par régler correctement sa montre et à le lancement de la honhada
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