ousse 64 a écrit :Dupont castelnau -magnoac haute-pyrénées , aldritt jelong bourgarit Gers, bail, Hautes-Pyrénées, Attisolbe Landes Gailleton Agen, on a un vivier dans les départements proches, tout ces joueurs de haut niveau sont dans notre secteur. Je suis sur qu'il ne manque qu'une qualification et des installations , centre et terrain d'entrainement digne du top 14pour attirer les futures pépites
Certainement, c’est pour ça qu’il nous faut franchir ce dernier cap, durablement. Et pour ce faire on a besoin de pépettes, d’un soutien populaire inconditionnel, d’une structure de club optimale.
Il ne faut pas rêver, en l’état, nous ne pouvons espérer qu’une qualification accidentelle, et qui nous ferait certainement plus de mal que de bien : coûts des ambitions, recrutement obligatoire pour la grande Coupe d’Europe, mise aux normes du stade (pour l’ERC et la télé), obligation de réitérer la performance pour équilibrer un budget « ambitieux » etc…
Je me souviens du projet « Maori » d’Agen, il y a quelques années. Ça a vite fait pshitt parce qu’ils ont mis la charrue avant les bœufs (tiens tiens, on y revient à cette fameuse charrue). Ils ont failli déposer le bilan.
En résumé il ne sert à rien du tout de chercher à se qualifier si on n’a pas, au préalable, renforcé très solidement les structures (financières, en équipements, en communication, en abonnements et partenariats d’entreprises, en moyens de formation etc…).
Si on veut réussir à construire un club durablement ambitieux il faut vraiment engager un gros travail de consolidation au préalable. Pour moi, Total et les collectivités locales (si elles acceptent de faire du club une figure de proue de l’image du Béarn, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui) doivent aller nettement au-delà de ce qu’ils font actuellement. D’habitude je suis adepte de l’adage : « prouve-moi que tu sais faire et je t’apporterai mon soutien. », mais là, pour une fois, il faut vraiment engager des moyens pour pouvoir montrer ce qu’on peut faire. Pas l’inverse.
Dans le sport pro, ne nous leurrons pas : l’argent est le nerf de la guerre.
Plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien (P. Desproges)