Messagepar JOSBAIG33 » 14 Jan 2023 14:04
Bon… J’ai mal à ma Section.
Sa place est en TOP 14 : les individualités de son effectif ; son staff ; son ancrage dans une terre de Rugby…
Mais, si le collectif ne se met pas en place (contre les Dragons, nous avions un alignement digne d’une équipe du mois d’Août), je commence à craindre le pire.
Arrêtons de sous-estimer Brivistes et Catalans : ils ont sûrement un effectif moins pléthorique en talents que le nôtre mais leur collectif apparait autrement plus huilé et surtout leur capacité à se surpasser, éprouvé.
Arrêtons de somatiser sur les autres équipes : elles ne lâcheront rien et ce sera à nous de gagner notre maintien puisque cette année encore, c’est de cela qu’il s’agit.
Je ne suis qu’un modeste supporter de 30 ans et j’ai sincèrement confiance en Piqueronnies mais j’avoue ne plus comprendre la stratégie adoptée et assumée depuis ce mois de Décembre. La dépossession ne m’a jamais convaincu mais surtout avons-nous les garanties dans le jeu d’avants pour adopter une telle stratégie ; ne devrions-nous pas au contraire éviter que nos adversaires se gavent de munitions pour nous résumer à un simple rôle de défenseur, anxieux, acharné mais obligatoirement perdant sur 80 mn ?
Fait de jeu classique et répété de nos 4 derniers matchs, illustrant notre stratégie de dépossession :
1- Un de nos trois-quart ou membre de notre charnière reçoit un ballon sur nos « 40 mètres »
2- Il tape un long coup de pied de 40 mètres devant la ligne des 22 mètres adverses sans qu’aucun de nos ailiers n’ait même l’ambition de lutter offensivement au niveau aérien; notre ligne défensive avance à pas mesuré jusqu’à la ligne médiane ; pendant ce temps notre adversaire avance énergiquement jusqu’à ces propres 40-45 mètres et retape un long coup de pied devant nos « 22 mètres » (résultat 10-15 mètres de perdus par rapport à l’étape 1)
3- Un de nos trois-quart ou membre de notre charnière réceptionne le ballon devant nos « 22 mètres »
4- N’étant pas contrairement à notre adversaire aussi bien protégé, il tape selon deux scenarii récurrents :
5.1 –Un long coup de pied de 40 mètres au centre du terrain ; soit au niveau des 40 mètres adverses ; aucun sectionniste n’ayant l’ambition de récupérer le ballon, l’adversaire renvoie le ballon cette fois-ci dans nos 22 mètres avec la garantie de nous mettre le feu puisque nos ailiers ne luttent pas plus sur les ballons aériens défensifs (résultat 15-20 mètres de perdus par rapport à l’étape 1).
Soit (le plus souvent) nous laissons le ballon à l’adversaire qui se retrouve avec une balle offensive et lance des temps de jeu dans les 22 mètres face à notre défense vaillante mais de plus en plus épuisée au fur et à mesure du match (4 matchs sur les 5 derniers lâchés dans le dernier quart d’heure) (résultat : pénalité suite à indiscipline ou essai pour l’adversaire).
Soit (plus rarement et après rebond), nous récupérons le ballon et depuis nos 22 mètres, nous dégageons en touche
5.2 – Un long coup de pied de 40 mètres en touche : après un long conciliabule, nos avants se placent en touche et ne contrent pas le lancer de l’adversaire qui revient, confortablement à l’étape 5.1.
Voilà en 5 étapes, selon moi, la recette de nos défaites. Après avoir permis à Toulon, Lyon et les Dragons de se remettre d’une mauvaise passe, je crois plutôt que nous devrions arrêter de croire en leurs faiblesse et jouer sur nos forces : jeu d’avant sécurisé ; vitesse et changements de rythme (Clovis Le Bail n’est pas parfait… mais il met du rythme). Ce que nous faisions me semble t’il en Novembre.
Je vous remercie de préciser l’étape ou la subtilité que j’ai omise dans mon scénario justifiant ces dizaines de ballons rendus à nos adversaires. A quel niveau me trompe-je ?
JOSBAIG33
Le rugby, c'est l'histoire d'un ballon avec des copains autour et quand il n'y a plus de ballon, il reste les copains
(JP RIVES)