Messagepar psyvert » 30 Aoû 2024 18:23
J'ai du temps alors en attendant le match je vous propose la traduction google..(pour les non hispanisants et les autres...)
L'affaire des rugbymen français, accusés d'abus sexuels à Mendoza, a connu un tournant important ces derniers jours. La plainte initiale de la jeune femme, qui a fait sensation en Argentine et en France, semble de plus en plus contestée car elle contient plus d'histoire que de preuves. Même l'avocate de la victime présumée, Natacha Romano, a été au centre des questions en raison du manque de crédibilité que l'affaire génère au fil des jours. Et la possibilité que l'affaire ait été montée à des fins purement d'extorsion est même évoquée.
L'affaire et les doutes ne sont pas mineurs, encore moins les conséquences : la distance entre la classification initiale des monstres sauvages qui s'est abattue sur les Français et les victimes d'une élucubration directement criminelle est de plus en plus courte. Rien n'est mineur dans cette affaire : un constat de viol marque à vie celui qui le fait et peut prononcer la mort civile s'il est infondé.
L'histoire qui s'est déroulée cette nuit-là dans une chambre avec deux jeunes hommes et un adulte, à cet étage de l'Hôtel Diplomatique réservé et fermé à l'équipe de France de rugby, pourrait être encadrée dans une direction dangereuse en ce sens.
La ville de Mendoza a également le souvenir récent d'une affaire qui a choqué et forcé le rejet d'une accusation d'abus contre un citoyen italien en visite dans la ville. Zoe Northam, une citoyenne anglaise, l'a dénoncé après avoir traversé ensemble des vignobles et être retournée dans une auberge du centre de Mendoza. Les caméras de sécurité ont fini par servir de preuve pour écarter cette accusation, qui, de toute façon, a rendu la vie difficile à l'Italien.
Ce mardi devait se tenir une audience clé dans l'affaire instruisant les athlètes Oscar Jégou et Hugo Araudou. Cependant, la plaignante ne s'est pas présentée et a présenté une lettre dans laquelle elle faisait allusion à « une pression psychologique ». "Ils m'ont tué de mon vivant", a-t-il déclaré.
En ce qui me concerne, j’ai toujours été fasciné par les détenteurs de vérité qui, débarrassés du doute, peuvent se permettre de se jeter tête baissée dans tous les combats que leur dicte la tranquille assurance de leurs certitudes
Pierre Desproges