jipé a écrit :Ah, ok
Excellent!
Tiens, une autre anecdote qui me vient là et que j'adore (quel petit con vicelard ce Seillant quand même, mais moi je le vénère) :
En 1996, au moment de la French Team (tous les ricains sont blessés) avec Rigaudeau, Dubos, Bialski, les Gadou, Fauthoux, Rony Coco etc... On va réaliser un véritable exploit en gagnant au Pana pourtant emmené par Galis, le pivot Yougoslave Vrankovic et la star NBA vieillissante Dominique Wilkins... On s'impose 69-67 en ayant mené tout le match, là où on devait en prendre 40 au vu des absents et des rotations très réduites... Le public Grec, passablement agacé de voir cette petite équipe française les emmerder, s'enflamme en 2ème MT après 1 ou 2 coups de sifflet litigieux en notre faveur (faut oser le faire là bas). Ils commencent à balancer des pièces de monnaie sur le terrain et sur le banc Palois, et c'est Seillant qui en prend une en pleine tronche et s'effondre au bord du parquet en se tenant la tête. Michel Gomez rappelle ses joueurs et leur demande à tous de rentrer aux vestiaires sous les huées du public ! Le match est interrompu 3 ou 4 minutes, puis les Palois sont invités à revenir sur le terrain, accueillis comme il se doit par les fans du Pana et par Vrankovic et ses 2.13m qui vient montrer les muscles au banc de l'Elan, en leur faisant le pouce vers le bas... Cela n'empêche pas l'Elan de garder toujours une petite avance, et de s'imposer au final de 2pts. En conférence de presse, Seillant montre la pièce de monnaie reçue sur le crane, et dit qu'au final elle lui a porté chance, et qu'il l'a gardera comme un trophée, que personne ne lui prendra !
Quelques semaines plus tard, alors que se profile le classique Limoges-Pau/Orthez, un dirigeant Limougeaud (Didier Rose si ma mémoire est bonne....), challengé par des supporters du CSP, fait une sortie dans la presse en demandant à Seillant d'arrêter de se victimiser à l'approche de chaque "clasico", d'arrêter de pleurnicher (Seillant trouvait bizarre que l'horaire du match fut modifiée 5 jours avant la rencontre)... En réponse à ça, Seillant déclare que puisque c'est le CSP qui décide des horaires de match à sa convenance, il en prend acte et annonce que malgré ça, l'Elan viendra quand même "gagner à Beaublanc comme nous l'avons fait au Panathinaïkos dans un contexte hostile", qu'il espère que le public Limougeaud sera encore plus hostile que d'habitude, et qu'il est prêt à jouer symboliquement la pièce de monnaie reçue sur sa tête en Grèce (dont il tient comme à la prunelle de ses yeux) ! Si Limoges gagne, il donnera sa pièce aux supporters du CSP (ou à Didier Rose, je sais plus). Si Pau gagne, alors Didier Rose (ou Xavier Popelier, alors président d'honneur) devra déclarer dans la presse que Seillant est le plus fort (très très dur d'avouer cela dans une telle rivalité, dur de se soumettre à l'ennemi) ! Le deal est accepté, Seillant remonte comme jamais ses joueurs (son honneur et sa pièce porte-bonheur sont en jeu), l'Elan va s'imposer (largement) à Beaublanc, et Popelier (ou Rose) avoue dans la presse que "Seillant est vraiment très très fort" dans l'impact mental qu'il sait faire passer à ses troupes ! Interrogé dans la semaine qui suit sur la Rép°sur cette histoire de pièce, à la question du journaliste : "auriez-vous vraiment donné la pièce de monnaie si l'Elan avait perdu ?", Seillant répond quelque chose comme : "j'aurai donné une pièce de monnaie oui, mais pas LA pièce de monnaie, faut pas exagérer ! Il me restait dans une soupière une pièce de monnaie ramenée d'un déplacement à Chypre l'année d'avant, et c'est celle là que je leur aurai donné si on avait perdu ! Popelier n'y aurait vu que du feu ! Je suis pas fou à ce point quand même, vu que le Limougeaud est facile à berner" !
Jeu, set et match Seillant !!