olivier67 a écrit :Notre sport a pris un chemin bien triste. Les valeurs de notre cher rugby prennent du plomb dans l'aile un peu plus chaque saison. Ça m'écœure. On ne pourra pas garder Hastoy et peut-être d'autres malheureusement..... Et ces c....de managers qui ensuite vont pleurer parce qu'ils n'ont pas assez à disposition leurs internationaux.
Exactement
Une grande tradition du rugby français que ces larmes de crocodile versées par ces managers depuis que les internationaux sont de plus en plus concentrés dans quelques clubs.
Au point que le système trouve cela littéralement incongru et ne manque pas de rectifier la situation le plus rapidement possible. Telle est de plus en plus, hélas, la loi du rugby pro où, en général, le classement final correspond à la hiérarchie des masses salariales.
Et, effectivement, je pense que Tuimaba, Hastoy, Le Bail,Tagi sont déja ciblés ou le seront assez vite et ne parlons même pas de Madocks, si jamais il parvenait à confirmer chez nous tout le potentiel qu'il a déja démontré en Australie.
Alors faut-il désespérer ?
Oui, si l'on considère que nous serons régulièrement dépouillés de nos meilleurs éléments et qu'ainsi nous ne pourrons nous mêler qu'exceptionnellement à la course au Brennus , sauf augmentation substantielle de notre budget nous permettant de conserver les plus values que nous aurions recrutées.
Et non, si l' on considère que notre identité et notre présence au sein de l'élite passent obligatoirement par la détection et la formation. Une philosophie qui, à mes yeux, a sa grandeur mais aussi évidemment ses limites.
L'idéal serait un panachage entre attractivité sportive, donc financière et réussite dans la durée du système qu'entend développer Piqueronies, à savoir la détection et la formation.
La lucidité est la blessure la plus proche du soleil.
René Char