L’autorisation de rentrer en France était déjà la reconnaissance de la vacuité du dossier.
● La médecine légale peut prouver la relation sexuelle avec les joueurs, mais pas qu'elle était consentie ou non.
● Elle peut aussi constater des traces de violences, mais ne peut les dater précisément.
● Ni prouver qu'elles sont le fait des joueurs ou d’un tiers.
● Elle peut corroborer le récit de la plaignante, mais pas prouver que ce récit est conforme à la réalité des faits.
Plusieurs heures se sont écoulées entre le moment où la plaignante quitte l'hôtel, (8h30 le matin), et celui où elle va porter plainte (17h), les constats légaux étant encore ultérieurs...
● Un temps suffisant pour monter une cabale contre les joueurs, avec l’aide d’un ami qui pourrait être l’auteur des coups...
● D'autant plus que la vidéosurveillance montre la plaignante quitter l'hôtel comme si rien ne s'était passé...
● Ce que confirme aussi le chauffeur de taxi qui l’a prise en charge à la sortie de l’hôtel.
Plusieurs éléments fragilisaient la déposition de la plaignante.
● Le refus de remettre son téléphone personnel aux enquêteurs.
● Les constats médico-légaux ne cadrent pas avec son récit.
● Des messages vocaux à une amie attestant d'une relation consentie.
Ce rapport d’experts confirme désormais que l’accusation était infondée.
La demande de non-lieu sera sans nul doute accordée par la justice argentine, mais on attendra longtemps les excuses de l'ex Ministre des sports et du président de la FFR, qui ont lâchés les joueurs au mépris de la présomption d'innocence.
Et j'espère qu'en cas d'appel de la plaignante, le club prendra la décision de faire jouer Hugo. Certains joueurs accusés de viol depuis 2017 continuent d'évoluer tranquillement en Top14 ou Prod2 toujours dans l'attente d'un procès plusieurs fois repoussé ...